On avait évoqué un match à 6 points et on aura finalement eu droit ce dimanche à un match à 6 goals… Un score suffisamment dur pour ne pas trop en rajouter. Vous y apporterez les commentaires ou les comparaisons que vous souhaitez mais, pour notre part, nous éviterons de tomber dans la facilité de l’ironie. Même s’il est vrai qu’on ne s’attendait pas à ce que notre équipe première soit à ce point dominée par un concurrent direct et, théoriquement, à sa portée. Face à cela que nous reste-t-il à part l’humour? Pas grand-chose si ce n’est une analyse un tant soit peu objective du déroulement de cette rencontre...

Un petit coup d’œil sur les 2 derniers résumés suffira à vous éclairer sur un point commun : ces entames de match complètement loupées. Face au Daring, c’était 0-1 après 1 minute de jeu, face au Léo c’était après 5 minutes. Eh bien ce dimanche, il n’aura fallu attendre que 2 minutes avant que le Beerschot n’ouvre la score, via Doherty sur pc. Et encore, on vous passe une occasion trois étoiles et un arrêt du casque de Matthias Dierckens avant ce pc. Et, à part un tir en revers de Facu Callioni, rien, nada!

Il faut bien avouer que l’adversaire était ce dimanche supérieur dans de nombreux domaines : vitesse, précision, efficacité… Les Bleus, pour leur part, ont « réussi » systématiquement tout le contraire : précipitation, passes et contrôles approximatifs et incapacité à mettre les Ours sous pression.

On joue depuis 20 minutes et le Beerschot se crée un deuxième pc que Doherty transforme en deux temps : 0-2. Un pc bien facilement accordé par l’arbitre, mais nous nous devons de préciser que, sur l’ensemble de la partie, cela n’aura pas eu un rôle véritablement prépondérant. D’autant que, 5 minutes plus tard, c’est au tour d’Henry Nelen de combiner dans le cercle avec Gaëtan Perez – particulièrement en jambes – avant de placer, sans réelle opposition, son envoi dans le plafond : 0-3. Il n’y a malheureusement pas grand-chose à rajouter.

Et que dire de la deuxième mi-temps? A part un pc de Nacho Bergner bien repoussé par David Van Rysselberge et 3 nouveaux buts anversois en contre-attaque au moment où l’Orée poussait tant et plus pour tenter de revenir dans la partie. Et quand on pousse, c’est bien connu, on se dégarnit…

Et, au final, on se retrouve avec un score sans appel de 0-6. Il reste maintenant à Zoulou Brulé à tirer les enseignements de cette nouvelle défaite avant de se rendre, dimanche prochain à 15 heures, au Dragons.

Les photos de la rencontre.
Prochaine rencontre : Dimanche 28 septembre à 15h00 : Dragons-Orée

Résultats et classement complets de la 4e journée Messieurs Honneur.

Parc-Orée 0-1 – Dames Nationale 1

On est plus en droit de se réjouir du côté de nos Dames 1 qui sont allés chercher la victoire au Parc ce samedi. 0-1, des œuvres d'Alexia Masso. Nos Blue Girls trônent toujours fièrement en 2e place du classement, à 2 points du Léo, avant de recevoir La Rasante, lanterne rouge, samedi 27 septembre prochain, à 15h00. Bravo les filles! #bluegirlspower
Résultats et classement complets Dames Nationale 1.

Les réactions d’après-match

Jean-Philippe (Zoulou) Brulé – T1

« Il y a des jours où ce n’est pas drôle… je pense aussi que le Beerschot a beaucoup plus d’expérience que nous dans ce genre de rencontres. Ils sont venus ici, la rage au ventre, pour gagner les trois points et nous, on passe complètement à côté de notre match. C’est dommage que les deux premiers goals viennent suite à deux erreurs d’arbitrage qui peuvent arriver à n’importe qui ; mais ça change quand même le cours du match et ça fait mal. Même si je concède qu’on n’a pas fait un bon match face à une équipe qui en voulait plus que nous. De notre côté, on peut carrément dire qu’une balle sur deux était mauvaise et on a été sans cesse mis en difficulté face à leur agressivité positive et à leur envie de gagner. Maintenant on savait que cela n’allait pas être une saison facile mais elle est encore longue et il ne faut surtout pas que les joueurs se focalisent sur cette défaite. J’attends de leur part une réaction d’orgueil pour dimanche prochain car on ne peut pas jouer deux fois de suite de cette manière. »

Thierry De Bock