Braxgata-Orée 2-2
Ce qui s'appelle revenir du diable vauvert
Messieurs Honneur
A la veille d'une grande bataille, Napoléon a dit : «Je brûlerais mon manteau si mon manteau connaissait mon plan!». Quels étaient les plans de Xavi Arnaud aujourd'hui? Il devait bien en avoir un. Au moins un! Mais lequel? Bien malin, en tout cas, celui qui pouvait le deviner.
Sans tambour ni trompette, la «Blue Army» se déplaçait dans les mornes plaines de Rumst. Pour le dernier combat avant la trêve. Ce périlleux déplacement, notre général en chef ne comptait pas le faire la fleur au fusil. Il décidait de sortir pour l'occasion l'artillerie lourde, emmenant avec lui ses leaders Alex de Paeuw et Arnaud Flamand. Leurs fidèles lieutenants, Charles Masson, Philippe Simar, Quentin Bigaré, Louis Decock. Quelques tauliers, Pol Solano, Nacho Bergner, Fernando Ricci, Lee Cole. Les pistoleros argentins, Tomi Domene et Facundo Callioni ainsi que – oh divine surprise! – les quatre mousquetaires, Romain Delavignette, Nathan Robbrecht, Maximilien Branicki et Cyril Freyling enfin réunis pour la première fois cette saison. Adieu les d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis. Vivent les Classy, CR7, KB9 et Ali Baba!
Que nous réservait cet affrontement au Braxgata? Même si nos adversaires n'étaient pas connus pour être les couteaux les plus aiguisés du tiroir, ils n'étaient pas non plus une bande de bras cassés! Le combat s'annonçait indécis et l'enjeu était de taille. On pouvait considérer cette rencontre comme un «match à six points», un véritable «match de coupe»! Ce qui importait surtout pour nos couleurs, c'était de rester en contact avec le peloton de tête. La «Special Consulting Team» (Nelson Monfort et toute sa brigade) était du voyage pour couvrir l'évènement. Oui, les Robby Phils, Nicky Bran et Didier Bourdon étaient bien présents. Manquait juste à l'appel Robert Lamoureux, parti conter fleurette sur une autre aire de jeu.
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Les deux adversaires entamèrent les hostilités sans coup férir. Le Braxgata prenait cette entame à bras le corps, pratiquant un jeu très direct. L'Orée ne s'en laissait pas compter, misant plutôt sur un jeu en combinaison. On revoyait en nos rangs une équipe solidaire et appliquée. Et malgré un coup du sort, la sortie pour blessure de Facu Callioni à la 12e minute, notre «Blue Army» arrivait à prendre l'avantage avant la fin du premier quart-temps. Romain Delavignette récupérait une balle dans le milieu, adressait un centre à Philippe Simar en bord de cercle. Celui-ci adressait alors un centre-tir que Charles Masson reprenait en tip-in : 0-1! Le match était lancé.
Le deuxième quart-temps vit l'Orée passer à l'orange! Flanqués de vareuses «couleur sangria», nos Boys subirent les assauts locaux avec beaucoup de panache. Mais sur le quatrième PC concédé et sauvé de main de maître par The Wall – himself! –, un «long» rapidement joué par le Brax sema la zizanie dans notre cercle et – patatra! – permit aux visités d'égaliser. A la mi-temps, ce score de 1-1 paraissait malgré tout logique. Dans la délégation oréenne, on se montrait satisfait du bon comportement de l'équipe. Il y avait de nouveau une certaine cohésion et de la solidarité. On revoyait un collectif, dixit le Muppet Show (Harry, Alain, Tony et Christian).
Mais, à peine la deuxième mi-temps entamée, une action confuse dans notre cercle amena un nouveau PC pour l'équipe locale. Une nouvelle fois Arnaud Flamand s'interposa mais sur la phase qui s'en suivit, un manque d'attention profita au Brax qui reprenait du coup les commandes : 2-1. Nos joueurs se trouvaient dans les cordes. Il leur fallait trouver les ressources pour réagir. Et sans trop paniquer, en gardant la même structure, ils s'attelèrent à la tâche. A la fin du 3e quart-temps, on crut que leurs efforts allaient être récompensés. Sur une action individuelle de Charles Masson, l'Orée obtenait son premier PC. Malheureusement, Tomi Domene «dévissa» complètement, son sleep passant largement à coté. Hélas, trois fois hélas!
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Il nous restait un dernier quart-temps pour espérer. A cœur vaillant, rien d'impossible, disait une bande d'irréductibles! Nos Boys eurent en effet le méritent d'y croire jusqu'au bout. Ils étaient bien animés des meilleures intentions. Pas de doutes là-dessus. Mais à chaque tentative, il leur manquait chaque fois quelque chose. Et le temps s'écoulait inexorablement. On se dirigeait donc vers une nouvelle défaite, de celles qui font grandir titrait laconiquement Nelson Montfort. Il restait à peine trois minutes à jouer quand le trainer se décida à sortir notre keeper pour un joueur de champ. Aveu d'impuissance? Quand on est en difficulté, on retombe toujours dans les mêmes travers, pestait Nicky Bran. Robby Phils acquiesçait d'une mine qui en dit long. Nos reporters ne trouvaient plus les mots. On ne voyait pas d'où pouvait venir l'éclaircie! Et c'est dans cette ambiance devenue pesante que nos joueurs, dans un dernier baroud d'honneur, allèrent chercher un nouveau PC. Didier Bourdon, d'un air malicieux, flairait le bon coup encore possible. C'était le moment! C'était l'instant! Et notre pistolero argentin, Tomi Domene, ne se fit pas prier pour expédier cette balle au fond des filets. Caramba! Il n'était pas trop tard mais il était temps. Une dernière escarmouche de part et d'autre et le score en restait là. C'est avec un grand OUF de soulagement qu'on entendit le coup de sifflet final. Au moment de tirer les conclusions, la SCT voulait surtout retenir le positif, ce point arraché a presque valeur de victoire! Oui, on peut le dire, on est revenus de loin! Du diable vauvert!
Prochain match, l'année prochaine : Orée-Daring, dimanche 18 février 2018 à 15h00.
De vos envoyés spéciaux à Rumst
Nelson Montfort, Robby Phils, Nicky Bran et Didier Bourdon. |