06 Mai 2017
A douze ans, il y a maintenant plus de dix ans, je faisais mes premiers pas en compétition à l’Orée. On me comptait parmi les moyennement doués, dans l’ombre des jeunes stars du club. J’enviais beaucoup ces gars-là, pour qui le tennis avait l’air si facile, et je me comparais à eux, moi qui n’arrivais pas à mettre deux balles dedans d’affilée, ou presque. Pendant plusieurs années, je me suis entraîné à moitié sérieusement, en disputant l’un ou l’autre tournoi. Personne ne me disait alors de me battre pour devenir un meilleur joueur. C’est en général un conseil que l’on donne aux gosses qui montrent un tennis esthétique ou potentiellement efficace. J’en étais loin, très loin. Depuis maintenant quelques années, le tennis est devenu une passion ardente, et c’est grâce à Roger Federer et aux sensations que j’éprouve sur un terrain ocre que j’ai décidé de devenir davantage compétitif. Sans consulter ma mère, Roger ou Dieu – Roger, donc, j’ai décidé de passer au revers à une main il y a cinq ans. C’est ma plus grande fierté tennistique, mon coup à moi. Cet hiver, mon collègue occasionnel – mais avant tout mon ami – Raphaël Baert m’a rendu plus véloce. Il a même essayé de s’attaquer à mon coup droit, le malheureux. Chantier en cours...
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