Wellington-Orée 1-2

Ce dimanche 27 février, après avoir petit-déjeuné en équipe à l’Orée puis reçu les instructions de John-John Dohmen, nos Dames 1 partent à la conquête de l’avenue d’Hougoumont, où les attendent leurs concurrentes directes de la poule, le Wellington…

Deux absentes dans les rangs de l’Orée : Camille Belis, dont l’épaule a été démise à l’entraînement et qui ne jouera plus probablement pendant 6 semaines et Clara Van Espen qui, en voyage scolaire, entend retentir Big Ben. Le début de match est clairement à l’avantage des Bleuettes qui pressent très haut, pénètrent plusieurs fois dans le cercle mais ne parviennent pas à concrétiser leurs actions. Par deux fois, Adélaïde d’Ydewalle, dont le come-back en équipe fanion ne passe pas inaperçu, se retrouve seule face au gardien adverse qui joue correctement le coup pour éviter à ses coéquipières d’être menées au score. L’Orée domine les échanges mais se fait surprendre à 25 minutes de jeu, par une joueuse locale, laissée seule en bord de cercle, dont le tir de coup droit, imparable, fait trembler le haut des filets de la cage d’Irène (1-0). L’Orée ne se laisse pas démonter et repart à l’assaut du goal adverse, par Astrid Bonami, dans l’axe, dont le dribble est trop facilement lu par l’adversaire qui repart avec la balle. Les spectateurs laissent tous échapper un cri lorsqu’une attaquante du Well envoie la balle sur le piquet du goal. L’Orée se rend compte qu’elle échappe au coup de grâce… La gardienne locale, excellente, se met plusieurs fois en valeur en contrant les attaques des visiteuses. Et c’est le Wellington, avec un haut rendement d’efficacité dans ses pénétrations de cercle, qui s’octroie le dernier PC avant la mi-temps. Irène Ibanez s’impose avec autorité devant l’adversaire. 

Menées à la mi-temps, c’est gonflées à bloc par leur coach que nos joueuses remontent sur le terrain. Il ne faut pas attendre 1 minute, pour que le PC provoqué par Ophélie Vincent, et tiré de mains de maître par Astrid Bonami, aboutisse dans le coin gauche du goal! (1-1) La physionomie du match commence à changer. Les Oréennes qui se battaient déjà bec et ongles pour récupérer toutes les balles, mais sans pouvoir toujours la contrôler, mettent les bouchées doubles et font circuler rapidement la balle entre les lignes. Plusieurs occasions passent encore à la trappe. Il ne faudrait pas trop galvauder les chances car les joueuses du Well sont redoutables en contre-attaque, comme en témoignent un PC marqué puis annulé pour shoot au-dessus de la planche et un tir qui vole juste au dessus du nid d’Irène. 

Après 20 minutes de jeu, Adélaïde d’Ydewalle, montée sur le flanc gauche, centre pour Claire Barry, qui obtient le deuxième PC oréen. Explosion de joie chez les spectateurs de bleu vêtus, lorsque, une nouvelle fois, la balle sleepée par Astrid touche le plafond du goal (1-2)! 

Nos joueuses savent qu’elles tiennent «quelque chose» : une passe puissante du milieu de terrain aboutit dans le stick d’Hélène Delva qui trouve Claire Barry au point de stroke : la balle lèche la planche extérieure du but… Les dernières minutes verront nos Dames se battre sur toutes les balles, chacune relayant avec ferveur et abnégation sa partenaire débordée. Une preuve de solidarité exemplaire et tellement nécessaire devant un adversaire à l’efficacité redoutée. 

Le coup de sifflet met fin au suspense (et accessoirement au stress de certains supporters). Les Bleuettes comptabilisent maintenant 4 points d’avance sur leurs concurrentes directes. A l’heure d’écrire ces quelques lignes, elles fêtent encore certainement leur succès. Rien n’est pourtant encore joué dans cette nouvelle formule concoctée par la fédération pour la montée en DH.

SL