Orée-Racing (BU19/1) 1-3
Que de monde ce jeudi fin d’après-midi à la “KBC Arena”. Grosse assistance en effet pour une rencontre Juniors. Mais vu le contexte actuel, beaucoup de supporters voulaient encore profiter de cette belle fin d’après-midi à Sportcity avant un nouveau confinement. Et pourquoi pas assister à un beau match de hockey, peut-être le dernier avant longtemps? Les deux équipes en présence ont offert un spectacle digne de ce nom. Il faut dire qu’il s’agissait quand même d’un duel au sommet…
L’Orée, malgré une bonne entame, n’arrivait pas à prendre l’ascendant sur son adversaire. Au contraire, le Racing profitait de son premier PC et passait devant via son n°19. Un Oréen, en prêt pour l’instant chez l’adversaire… via un fonds d’investissement quatari. Fort de cet avantage, les Rats accentuaient leur pression. Suite à une belle action collective, ils parvenaient même à doubler leur avantage grâce à une belle finition d’Edouard Vandenhaute, un ex-escargot plutôt rapide. Ce deuxième but encaissé eut le mérite de toucher les Oréens dans leur orgueil. Et dès lors, par l’entremise de leurs tauliers, Stan Branicki, Nathan Van Nieuwstadt, Thibault Neven et Quentin Moens, ils commencèrent à élever leur niveau de jeu. Tout doucement mais sûrement. La “Blue Army” se mettait en marche. Les échanges étaient des plus équilibrés, avec des occasions de part et d’autre. Pourtant le score ne devait pas bouger jusqu’à la mi-temps, 0-2 (faut-il le rappeler?). Le nombreux public assistait à une belle bagarre, avec beaucoup d’intensité et de beaux duels. L’issue de ce match restait indécise.
A la reprise, l’équipe locale semblait galvanisée. Les troupes sanpétrusiennes firent le siège devant la cage des visiteurs. Il y avait du but dans l’air. Quelques occasions et puis plusieurs PC précisèrent le danger. Les Rats faisaient le gros dos… mais ne purent rien sur une énième tentative ponctuée par Stan Branicki à l’affût, 1-2. Cette réduction du score était on-ne-plus-méritée. Le match avait-il, du coup, basculé? Et bien non car sur une contre-attaque des Racingmen, ceux-ci obtinrent un nouveau PC, leur troisième de la rencontre. Et patatra! Sur un envoi du n°19, le rebond fut favorable à Diego Collard : 1-3! Loin de s’avouer vaincus, que du contraire, les Oréens repartirent vers l’avant! Ils s’offrirent encore quelques possibilités mais butèrent à chaque fois sur une bonne défense visiteuse. La balle ne roulait vraiment pas pour eux. Les minutes s’égrénèrent inéluctablement. Le Racing se contenta dès lors de gérer son avantage. Et finalement, le score au marquoir électronique resta figé à 1-3. Les Bra(t)nicki, Ra(t)emdonck et compagnie n’avaient pas eu la Bara(t)ka aujourd’hui. Cristobal Rodriguez, le supervisor, estimait la victoire des Rats méritée. Sportivement, un match nul paraissait – malgré tout – plus logique aux yeux de beaucoup.
Entre l’Orée et le Racing, c’est un chassé-croisé : les Messieurs venaient de gagner au Vivier d’Oie après des années de disette tandis que les Ratons n’avaient jamais connu la victoire Avenue des Grands Prix! Et ce match était aussi un duel de coachs (Facu Callioni contre Victor Wegnez). Il aura tourné à l’avantage du champion du monde. Nul doute que le champion olympique voudra prendre sa revanche. Si toutefois la crise sanitaire n’enterre pas définitivement ce championnat avant même les play-offs.
Pour la “SCT” ce soir,
Le petit Rat-porteur