Racing-Orée 2-1

L’Orée se déplacait au Racing pour le compte de la 17e journée de championnat. De nombreux supporters oréens avaient fait le déplacement, dont les Vétérans 2, qui réalisent un excellent championnat puisqu’ils trônent en tête du classement. Solidarité et esprit d’équipe, tels sont les maîtres mots de nos valeureux Vétérans. Pour en revenir au match, voici la composition proposée par Xavi Arnau : Flamand, Cole, Bergner, Solano, Delavignette, de Paeuw, Masson, Bigaré, Simar, Callioni, Domene. Les remplacants étaient : Ricci, Freyling, Branicki, Davila et Walleyn Spits… 

Xavier Reckinger faisait lui confiance au 11 suivant : Gucassoff, Van Wetter, Lootens, Van Rysselberghe, Harte, Boon, Meurmans, Garcia, Willems, Charlier, Versluys. Les remplacants étaient : Lambeau, Truyens, Cayphas, Weyers et de Chaffoy. 

L’Orée entrait bien dans le match. Sans se montrer dangeureux, les bleus avaient la maîtrise de la balle, et jouaient dans les 25 adverses. Pourtant, ce sont les locaux, via Achille de Chaffoy, qui ouvraient le score. Celui-ci était isolé dans le cercle, et gagnait son duel face à Flamand. Ce coup du sort n’entamait pas le moral des joueurs de Xavi Arnau, mais courir derrière le score si tôt dans le match n’est pas facile. La réaction de l’Orée venait sur pc : Nacho sleepait, mais la défense locale s’en sortait en déviant hors cadre. Un peu plus tard, c’était au tour de Maximilien Branicki de se montrer à son avantage, son tir en revers à la retourne était stoppé par le gardien local. La fin du premier quart était à l’avantage du Racing qui passait tout près de doubler la mise : Boon tirait dans le filet latéral et Charlier, sur déviation, alertait Flamand.

Dés le début du second quart, Arnaud Flamand était à nouveau mis à contribution : Garcia recevait un caviar de Boon, mais Flamand, pas surnommé The Wall pour rien, sortait le tir du gant. Le début du quart était compliqué pour nos joueurs, suite aux cartes vertes qu’écopèrent Facu et Nacho. Nos joueurs répliquaient sur pc : les doubles tentatives de Tomi Domene et Nacho Bergner étaient cadrées mais hélas stoppées par un Gucassoff aussi en verve qu’Arnaud Flamand. 

A la 23e minute, Charlier pensait doubler la mise après avoir bien suivi un essai de de Chaffoy mais il trouvait le poteau sortant du but. Un ouf de soulagement pour les Oréens. Les débats s’équilibraient, et nos joueurs combinaient de mieux en mieux, à l’image de cette action à la 27e minute, quand Solano recevait la balle côté droit et pouvait rentrer dans le cercle. Il envoyait un flat puissant au premier poteau, sans pouvoir tromper la vigilance de Gucassoff. Derrière, Flamand veillait au grain, et continuait son festival d’arrêts de grandess classe. Sur une contre-attaque rondement menée, Charlier passait à Truyens qui enclenchait un missile en revers en direction du but. Arnaud, resté sur ses appuis, effectua un arrêt miracle. Ne sachant plus ou se trouvait la balle, il se retourna et parvint à se dégager chanceusement. Meurmans écopa d’une carte jaune (double verte) en fin de premier quart. La domination de nos joueurs était stérile. La première mi-temps avait été assez moyenne.

Nos joueurs reprennaient la seconde mi-temps le couteau entre les dents, essayant de presser haut afin de récupérer un maximum de balles. Mais ce sont bien les joueurs du Racing qui se montraient dangereux. Flamand annihilait les diverses tentatives, au point de quasi dégouter les joueurs adverses : “Qu’est ce qu’il a mangé aujourd’hui Flamand, il arrête tout”, entendait-on sur le banc du Racing. Malheureusement, il ne pouvait rien sur une déviation de Tommy Willems à la 51e qui venait le crucifier. Ce second but aurait pu définitivement stopper les ardeurs de nos joueurs. Il n’en fut rien. A partir de ce moment, il n’y en eut que pour l’Orée, ou presque. Dans la foulée de ce but, Nacho, d’un sleep puissant à ras de terre, faillit trouver l’ouverture. Il fallut un arrêt réflexe de Gucassoff pour empêcher le goal. Ensuite, Cyril Freyling débordait à gauche, et centrait en retrait pour Facu qui ne parvenait hélas pas à cadrer sa tentative. C’était finalement le jeune du cru, Nicolas Walleyn Spits, dit Coco, qui nous redonnait espoir, en concluant une superbe action collective. Il restait un peu plus de 5 minute à jouer, et du côté du Racing, on commençait à s’inquièter, à tergiverser. 

cybIl faut dire que les Rats ont été rejoints plusieurs fois cette saison en toute fin de match. Et c’est ce qu’essayèrent de faire nos joueurs. Tomi Domene faillit trouver la brèche sur pc. Le jeu se passait uniquement dans les 25 du Racing. Malgré une domination de tous les instants en cette fin de match, nos joueurs ne parvinrent pas à inscrire un second but. Ils repartent d’Uccle avec une défaite mais aussi avec des points positifs : la belle réaction en seconde mi-temps, la nouvelle prestation de grande classe d’Arnaud Flamand, les jeunes formés au club qui prennent de plus en plus d’importance dans l’équipe (Branicki, Simar, Bigaré, Delavignette, Freyling et Walleyn Spits, le buteur du jour). Les ambitions pour la fin de la saison, Romain Delavignette nous les résumait : “Nous visons le top 6, qui serait une superbe récompense pour le club, pour l’ensemble du travail effectué cette année”.

Damien Russel