L’Orée ne l’a pas volé!
Non, vous n’aurez pas tout-à-fait le compte rendu habituel, le fameux “copier-coller” du lundi matin. Nick Bran est déjà en vacances… et le Muppet Show aussi. Pourtant, il y avait bien une finale ce lundi à Leuven entre l’Orée et le Watducks. On parle d’Open League mais qui sait la saison prochaine?
Et cette finale a tenu toutes ses promesses. Des faits de match, des rebondissements. L’Orée a longtemps couru derriere le score. Mais a eu le mérite de chaque fois y croire. Et de revenir. De 1-0 à 1-1, de 2-1 à 2-2. Score à la mi-temps. De… 4-2 à 4-4!
Le tournant du match. Le Watducks obtient un PC. Valable, pas Valable? Il le transforme. C’est alors 5-2 et le match est plié! Sauf que les arbitres se concertent : était-ce vraiment un sleep? la balle est-elle sortie du cercle? Nul ne connaîtra vraiment la réponse. Toujours est-il que le but est annulé. “On nous a volé la victoire!”, scandent alors les Waterlootois.
Est-ce que le Watducks s’est vu trop beau? Peut-être s’est-il vu plus fort? C’était sans compter sur les troupes chères au Président Vertessen et au conseiller Magdalijns. Il y avait bien sûr un plan B et non des moindres. Dans la rase campagne d’Oud-Heverlee, une fumée bleue s’élevait en permanence des pâturages avoisinants, des pâturages d’habitude si verts… Etait-ce un signe? Un heureux présage?
La Bande à Bobby, les cousins et tous les Oréens apparentés donnaient de la voix pour porter la Blue Army vers la victoire. La terrible épreuve des shoot-outs allait sceller le sort des adversaires. Et comme lors de la rencontre, tout le monde aura joué son rôle. Comme par exemple les arbitres, gardiens du jeu et les keepers, gardiens de leur cage. Mais que dire de Ben? Ce Brigode est un fameux brigand! Jouant avec les nerfs des arbitres et du gardien adverse, il s’est vu octroyer une seconde chance de tirer… et de marquer!
Tout le reste n’est que littérature. L’Orée a gagné. De haute lutte. Un titre. Un de plus. En fait, le même que les filles! Apparemment, une fête s’improvisait au clubhouse. Les supporters encore euphoriques ralliaient la drève des Brûlés sur cet air de boy scout : “En passant par Vieux Bertem avec mes sabots… En passant par Vieux Bertem avec mes sabots…”
Jef Kazak