Ombrage-Orée 2-1
Avant même le début du match, à l’échauffement, il semblait clair pour tout le monde que l’Ombrage allait tout faire pour gagner ce derby face à des Oréens quelque peu démobilisés depuis quelques semaines. Et plutôt décontractés avant même d’entamer ce derby…
Le début de match est équilibré et les Verts répondent aux Bleus sans faire preuve du moindre complexe. En un peu moins de 12 minutes, les deux équipes comptabilisent chacune 2 occasions nettes dans le cercle. La suite va voir l’Orée prendre nettement le dessus. Du moins pendant un quart d’heure. Nacho Bergner place un premier PC sur le gardien de l’Ombrage, Facu Callioni se joue de la défense adverse dans le cercle mais manque de ce petit coup de rein pour terminer le travail avant de butter à nouveau contre le dernier rempart.
Et puis, l’Ombrage va s’enhardir. Après un PC repoussé par François Fabri, Quentin Hamoir est à la réception d’un centre venu de la droite pour ouvrir le score et porter ses couleurs au commandement : 1-0. Les Verts osent et bousculent carrément les leaders du championnat. A la mi-temps, ils mènent au score et il ne se trouve personne autour du terrain pour estimer cette avance usurpée.
Sermonnés comme rarement par Zoulou Brulé, les joueurs de l’Orée se décident alors à presser un peu plus haut. A la 41ème minute, Nathan Robbrecht obtient un PC que Nacho Bergner place à nouveau sur le gardien. Au rebond, Romain Delavignette croque toutefois son shoot et la défense de l’Ombrage s’en tire sans trop de mal. Quatre minutes plus tard, c’est au tour de Facu Callioni de porter le danger dans le cercle visité mais son tir en revers est repoussé par le gardien. Les Verts obligent cependant la défense oréenne à rester attentive et Florian Lalande fait flèche de tous les contres mais sans pouvoir conclure. A la 60ème minute, l’Orée croit avoir fait le plus dur : Facu Callioni déstabilise toute la défense, se heurte au gardien et Lorenzo Dussi qui a bien suivi, égalise : 1-1.
Frustrés, les joueurs de l’Ombrage se décident à sortir et à faire le jeu. Le terrain s’ouvre, les espaces se créent et on assiste alors à quelques bons moments de hockey. Les occasions se succèdent dans les deux camps et on sent qu’il ne faudrait pas grand-chose pour que la partie bascule d’un côté ou de l’autre. A la 63ème minute, l’Ombrage hérite d’un coup franc dans l’axe pour une faute qui vaut la carte verte à Cyril Freiling. La balle traverse tout le cercle sans que les bleus ne se soient vraiment replacés et Simon Cols en profite pour tromper Rémy Perez : 2-1.
Il reste 7 minutes à jouer et l’Orée se rue vers l’avant pour revenir au score. Un envoi de Raphaël Robyns passe au-dessus, une déviation de Marco Moretto trouve le gardien et un PC de Nacho Bergner ne donne pas plus de résultat que les précédents. Les visiteurs concèdent leur deuxième défaite de la saison (la deuxième d’affilée) et les visités prennent trois points importants dans la lutte pour le maintien en division 1.
Thierry De Bock
Jean-Philippe (Zoulou) Brulé – T1
C’est clair qu’au vu du match, nos adversaires avaient plus envie que nous aujourd’hui. Ils ont été très durs dans tous les contacts mais nous n’avons pas bien réagi. Pourtant, je trouve qu’on a eu assez d’occasions pour se mettre à l’abri mais, clairement, on a plus de difficultés à concrétiser qu’il y a encore quelques semaines. Certains joueurs du groupe sont sans doute un peu émoussés, un peu moins concentrés, un peu moins mobilisés. On se retrouve aussi face à des équipes qui nous attendent, qui jouent à 11 derrière et là, on se rend compte que nous n’avons sans doute pas la qualité technique pour faire la différence dans de petits espaces. Quoi qu’il en soit, mes joueurs doivent maintenant faire preuve d’autocritique et recommencer à bosser.
Maxi Garreta – Ombrage
On était passé à côté des deux dernières rencontres et aujourd’hui on devait absolument se racheter. Notre position au classement ne correspond pas vraiment au jeu qu’on propose et il faut parfois avoir un peu de chance. On a eu plus qu’envie de prendre les 3 points et on a réagi comme une bête blessée. On a sorti les crocs pour aller de l’avant. C’est juste une question de survie. Et ce dimanche, on a fait ce qu’il fallait face à une équipe qui survole pourtant ce championnat de D1.