Orée-Antwerp 0-1, résumé et réactions

Face à un adversaire direct, l’Orée avait un beau coup à jouer ce dimanche. A condition de ne pas se «louper» en début de match, au risque de devoir à nouveau courir après le score. A condition aussi de faire preuve de réalisme dans le cercle adverse. D’entrée de jeu, les hommes de Marcelo Orlando ont clairement montré qu’ils comptaient bien prendre les choses en main. Avec, durant une dizaine de minutes, une franche domination et de bonnes accélérations, toutefois régulièrement freinées par des fautes adverses aux abords des 23 mètres. La première occasion était pourtant à mettre à l’actif des Anversois avec l’envoi de Jim Briels, esseulé dans le cercle, mais repoussé par Laurent Dierickx…

La suite de cette première mi-temps allait être finalement assez peu intéressante avec, aux points, un net avantage à l’Antwerp. A la 23e minute, Facundo Callioni frappait en revers mais se heurtait au poteau droit de la cage oréenne. Peu après, sur un bonne passe en profondeur, Jim Briels ne parvenait pas à contrôler et manquait largement la cible. Quant à l’Orée, à part un centre puissant de Lionel Debroux dévié in extremis par un défenseur, rien de bien dangereux à signaler durant ces 35 premières minutes.

Dès la reprise, l’Antwerp héritait d’un pc mais, par deux fois, Laurent Dierickx s’interposait pour éloigner le danger. A la 41e minute, le gardien oréen se mettait à nouveau en évidence en détournant de la main l’envoi de Gaby Dabanch. La première véritable occasion de l’Orée allait toutefois bientôt arriver. A la 47e, Lionel Debroux partait en slalom avant d’être arrêté fautivement dans le cercle. Premier pc et un sleep de Nacho Bergner remarquablement dévié par le gardien anversois. L’Orée prenait cette fin de match à son compte et arrivait régulièrement dans les 23 adverses. Dans les 23 mais trop rarement dans le cercle… Et l’une des seules fois où c’est arrivé, à la réception d’une excellente passe en profondeur de Juan Martin Lopez, Arno Devreker, loupait complètement son tir, seul face au gardien. 

La chance venait de passer, d’autant que réduits à 10, les Bleus étaient à plusieurs reprises mis en difficulté par les offensives anversoises. Et ce qui ne devait pas arriver a fini par arriver. A deux minutes du coup de sifflet final, Erik van Wanrooij récupérait une balle en bord de cercle et la catapultait dans le but. 0-1 et une belle leçon de pragmatisme de la part d’Anversois qui font une toute belle affaire au classement général.

Prochaine rencontre, dimanche prochain à 15 heures à Leuven.

Les réactions

François Fabri d’Enneilles

On a évidemment un goût amer en bouche. Terriblement amer. En première mi-temps, c’est du 50/50 mais nous nous sommes créés trop peu d’occasions. Eux ont pratiqué en contres rapides mais je trouve que derrière, on a bien maîtrisé. Avec une défense solide et bien concentrée. Et puis le fait de se retrouver à 10 en fin de match nous a coûté cher. C’est vraiment pas de chance…

Laurent Dierickx

Je suis extrêmement déçu. C’est dommage, pour une fois qu’on commence bien le match ! Cela dit, au nombre d’occasions, on ne peut pas dire que l’Antwerp ait volé sa victoire. Ils ont été plus dangereux, c’est tout. De notre côté, nous ne sommes pas arrivés assez souvent dans le cercle. Il faudra absolument faire preuve de plus de créativité dans les prochaines semaines. Quant à la carte jaune, elle nous a fait très mal. Il aura suffi de quelques minutes en infériorité numérique et de quelques secondes d’inattention pour prendre ce but.

Lionel Debroux

Y en a marre ! On n’arrive pas la mettre dedans ! Il nous manque ce buteur, ce renard des surfaces qui peut faire la différence. C’est d’autant plus dommage qu’on défend bien. Cela dit, l’arbitrage n’a pas été en notre faveur. On n’a presque pas sifflé le non-respect des 5 mètres dans les 23 adverses et on aurait logiquement pu revendiquer quelques pc en plus. Cela fait 3 rencontres que l’on perd par un but d’écart et du coup au classement général, on se fait passer par nos deux derniers adversaires, le Braxgata et l’Antwerp. 

Thierry De Bock