Orée-Gantoise 2-4

Sous une chaleur estivale, le début de rencontre de nos protégés s’est révélé particulièrement délicat. Quitte à carrément leur donner des sueurs froides. Sur la première réelle occasion du match, les Gantois trouvaient l’ouverture. A la 2e minute de jeu, l’intenable Saladino faisait plier la défense bruxelloise au terme d’un slalom renversant. 0-1…

Coup de froid par 23 degrés dans les travées de l’avenue des Grands Prix. Et avant la fin du premier quart temps, les hommes de Pascal Kina alourdissaient l’ardoise sur une phase de pc, parfaitement conclue par Deplus. C’était déjà 0-2 après 15 minutes de jeu.

Le deuxième quart se montrait avare en opportunités franches. Gand s’appuyait sur un bloc défensif solide face auquel nos joueurs ne parvenaient à trouver la parade. Procédant par contres, les visiteurs faillirent tuer le match des œuvres de Tynevez mais Flamand réalisait un arrêt magistral et préservait le suspense.

Après la mi-temps, la bande à de Paeuw retrouvait des couleurs dès le coup d’envoi. Il ne fallait pas plus d’une minute à Domene pour réduire l’écart d’un tip-in subtil sur une offrande de Delavignette (1-2). Le public se réchauffait et pensait le match relancé. Hélas, l’espoir entretenu par cette formidable entame de second acte allait rapidement s’éteindre. Trois minutes plus tard, Gand faisait parler son efficacité sur un missile en revers d’Agulleiro (1-3). Sonnés mais pas assommés, les troupes d’Arnau repartaient à l’assaut. Avec des carences en réussite comme sur cet envoi de Simar repoussé par Santiago. Domene manquait ensuite la cible sur pc. Avant que le portier gantois ne se mit une fois de plus en évidence sur une tentative en revers de Branicki.

A l’aube de l’ultime quart, les Oréens continuaient leur forcing et n’abdiquaient pas, loin de là. Ce fut au tour de Davila de se frotter à Santiago sur une déviation qui manquait de tranchant. Flamand répondait à son vis-à-vis à l’heure de jeu en s’interposant fermement sur une frappe de Deplus sur pc. A la 65e, les Gantois exploitaient de manière chirurgicale une reconversion offensive ponctuée par un missile en revers de Diaz, synonyme de 1-4. Averti d’une carte jaune quelques instants plus tôt, Freyling fulminait sur sa chaise. Tout comme l’ensemble du banc oréen. Sur pc, Cole donnait au score son allure définitive à la 66e minute (2-4) même si Domene aurait pu faire grimper la tension dans les derniers instants, également sur pc. La défense adverse se montrait une ultime fois des plus coriaces.

« On était loin d’être ridicule », soulignait Arnaud Flamand. « On fait le jeu une bonne partie du match, mais on manque de structure et de schémas précis dans les derniers 25 mètres contrairement à eux ». De son côté, Pascal Kina trouvait cette victoire « amplement méritée ». Avant d’expliquer que « ce n’est pas pour rien que nous sommes la deuxième meilleure défense du championnat. Nous avions un plan précis avant la rencontre et nous l’avons parfaitement exécuté ».

Pierre Vangrootloon