Orée-Leuven 2-0

Il régnait comme une ambiance de fête vendredi soir à l’Orée. Avant et après le match des Messieurs contre Leuven. Plus tôt dans l’après-midi, plusieurs équipes Jeunes de l’Orée recevaient des mains du bourgmestre le mérite sportif pour la saison écoulée. Avant le coup d’envoi, Nacho Bergner et Romain Delavignette, vice-champions d’Europe en U21, étaient mis à l’honneur pour leur beau parcours cet été à Valence. L’un comme entraîneur, l’autre comme joueur. Et après la rencontre, c’est toute l’équipe A qui était en liesse. Conjointement aux autres résultats de la soirée, cette nouvelle victoire nous offrait tout simplement la première place du classement de DH. Moment historique, s’il en est!

Mais revenons sur la partie à proprement parler. Trois consultants “maison”, et non des moindres, étaient dépêchés sur place pour analyser “the match of the day” : Robby Phils, Nicky Bran et Nelson Montfort. Robby Phils, préfaçait succinctement la rencontre : “Après le hold-up au Léo et une victoire à l’arrachée contre le Dragons, va falloir faire le jeu contre Leuven!”. “Oui mais le contexte est différent”, rétorquait Nicky Bran. “On joue contre un concurrent direct. Chez nous, on doit pouvoir faire la différence”. Et Nelson Montfort de conclure : “Ça sent quand même le match piège par excellence”. L’entraîneur avait, lui, décidé de reconduire la même équipe : Arnaud Flamand, Lee Cole, Fernando Ricci, Nacho Bergner, Pol Solano, Romain Delavignette, Quentin Bigaré, Philippe Simar, Charles Masson, Alex de Paeuw, Max Branicki, Nathan Robbrecht, Facu Callioni, Alex Davila, Louis Decock et Tomi Domene. Never change a winning team! Ou en espagnol, cela donne à peu près ceci : No cambio la victoriosa seleccione.

Dire que nos consultants (ainsi que la plupart des observateurs) se sont ennuyés pendant la première mi-temps est un doux euphémisme. Durant les dix premières minutes, il ne s’est pratiquement rien passé. Malgré ce round d’observation entre les deux équipes, on peut dire que l’entame de match est plutôt bonne pour nos couleurs. L’Orée se montre patiente, fait circuler la balle et attend l’ouverture. Il n’y aura en tout et pour tout que deux petites possibilités lors du premier quart temps. 

Le second quart-temps permet aux Oréens de prendre l’avantage par Facu Callioni, notre serpent argentin, qui – au prix d’un beau débordement – parvient à trouver la faille. À la pause, nous menons. Et on se dit que peut-être le plus dur est fait! La deuxième mi-temps sera un rien plus emballante. Nos Boys essaient de construire, de combiner et d’amener le danger dans le cercle adverse mais se heurtent très souvent à un mur! Dans ce match assez fermé, on comptera tout de même deux poteaux et deux occasions franches, une pour Domene et une autre pour Nathan Robbrecht (tout près d’inscrire son premier goal en DH). La délivrance viendra finalement sur le seul PC obtenu par nos couleurs avec ce diable de Domene, qui – sur phases arrêtées – est un vrai tueur, dixit Nicky Bran!

Et si on refaisait le match? L’Orée a eu des difficultés à imposer son jeu. La faute au bloc de Louvain. Nicky Bran aura encore cette formule : “Les Universitaires n’ont pas joué mais ils nous ont fait déjouer!”. Nelson Montfort résumera, lui, ce match par un double paradoxe. Du coté louvaniste, malgré 6 PC, cette équipe n’a rien montré offensivement. Du coté Oréen, même en ne jouant pas très bien, notre formation gagne. C’est Robby Phils qui aura le dernier mot : “Pour faire un beau match, il faut être deux!”. Mais ne boudons pas notre plaisir ce soir, se diront les trois compères autour d’un verre bien mérité. La 3e mi-temps pouvait commencer… et de nouvelles discussions sur l’équipe aussi! Après trois journées de championnat, le constat est plutôt réjouissant. L’Orée présente une équipe qui paraît assez homogène. Il y a une certaine cohésion, les leaders du groupe répondent présent, les nouveaux venus se sont vite adaptés et les jeunes du club prennent de plus en plus de temps de jeu. Il régnait comme une ambiance de fête au club-house aussi… Sur des airs de “Cole and the Gang”, “Ricci et Poveri” et de “Captain Flamme”… C’était bien la Hockey Night Fever!

The Special  Consulting Team