Orée-Racing 5-1, résumé et réactions
En écrivant ces quelques lignes, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour les nombreux enfants qui se retrouvent tous les samedis sur les terrains de hockey. Et qui, le dimanche, se penchent sur les devoirs de la semaine à venir. Pas toujours facile, c’est vrai, de combiner les deux et, en plus éventuellement, d’assister à un match de l’équipe première… Mais la prochaine fois, les gosses, essayez de vous y prendre tôt, quitte à louper la première mi-temps. Croyez-nous, ça en vaut vraiment la peine! D’autant que si vous étiez arrivés à la pause, vous n’auriez pas loupé grand-chose. Entre une équipe du Racing très regroupée dans ses 22 et des Bleus plutôt maladroits, il n’y avait pas de quoi s’emballer…
Pour preuve, ces 4 PC mal donnés ou mal négociés. Seul éclaircie dans la grisaille, l’opportunisme de Luca Masso pour négocier une balle mal renvoyée par la défense uccloise et la propulser dans le but à la 20ème minute. 1-0. Rien d’autre à mentionner si ce n’est une solide occasion pour le Racing en fin de 1ère mi-temps et un bel arrêt de Rémy Perez pour permettre à son équipe de garder l’avantage.
On tire un trait sur ces 35 premières minutes et on passe à la suite. Et là, les enfants, on entre dans une autre dimension. Du véritable hockey champagne! Même si, suite à un PC à la 42ème, c’est le Racing qui revient tout d’abord au score, 1-1, cette 2ème mi-temps aura constitué une bien jolie plume à ajouter au chapeau des hommes de Marcelo Orlando. Tout d’abord, à la 49ème, cette merveille de combinaison sur PC : Nacho Bergner feinte le slape, tourne sur lui-même et sert parfaitement Philippe Simar qui slape à son tour dans le plafond. 2-1. Du grand art! 2 minutes plus tard, Jérémy Bourg centre de la gauche pour Tommy Willems qui se heurte au gardien avant que Facu Callioni ne profite de l’aubaine pour porter le score à 3 buts à 1. Mais les Bleus ne s’arrêtent pas là et le danger survient aussi bien de la droite que de la gauche. En coup droit ou en revers, les tirs se succèdent et la défense du Racing ne sait plus où donner de la tête.
Autre bel exemple de PC à montrer dans les écoles, à la 57ème minute : Nacho Bergner slape à ras de terre et Facu Callioni dévie pour faire 4-1.
Après un stroke raté par Philippe Simar et un tir en revers de Jérémy Bourg dévié du bout du stick par le gardien du Racing, on se dit qu’on va en rester là et qu’on aura vécu 35 belles dernières minutes. Erreur, les gars! Le meilleur est à venir. Ou du moins, le plus spectaculaire. Après une très bonne sortie de défense, Flo Scopelitis – par ailleurs épatant dans une position plus reculée – voit l’appel de Tommy Willems. Pour le joindre, un seul moyen : passer par les airs. Son flick est parfait, haut et précis. Mais que dire du contrôle de Tommy? Une petite merveille de maîtrise technique! Quant à la suite, passage entre 2 défenseurs, hop hop, feinte pour que le gardien se couche et l’éviter avant de conclure l’un des plus beaux buts de cette saison. Rien que pour ce but, les enfants, le déplacement en valait la peine.
5-1 donc, et une victoire d’autant plus importante que le Pingouin s’est incliné dans le même temps au Léo et que le titre se rapproche à grands pas…
Thierry De Bock
Marcelo Orlando (T1)
« On a, je crois, bien analysé ensemble les erreurs de la première mi-temps et réussi à corriger le tir en deuxième. On est passé à un autre style de pression, on a plus développé le jeu à droite en un temps, avec des appels de balle à l’extérieur. Du coup, l’équipe a commencé à trouver des solutions, on s’est plus engagé et on était du coup plus à l’aise sur le terrain. C’est souvent le cas ces derniers temps, on fait toujours de très bonnes deuxièmes mi-temps. Il nous reste maintenant à mieux gérer nos premières mi-temps et à éviter de donner à l’avenir aussi mal nos PC. Et puis, avec la défaite du Pingouin, on commence petit à petit à se rapprocher de notre objectif. »
Raphaël Robyns (Cap.)
« Une première mi-temps un peu poussive où on a fait le minimum. On jouait, ça circulait mais on n’a pas réussi à aller chercher le petit plus pour faire la différence. Et dès qu’on est monté d’un cran, en deuxième mi-temps, on a vu un beau petit changement. Ce qui est à noter également, c’est l’apport des jeunes. On voit que les entraînements portent leurs fruits, on travaille bien, avec un groupe toujours au complet et ça se voit sur le terrain. »
Tommy Willems
« C’est vrai que mon but n’est pas trop moche… quand je reçois le flick de Flo, la première chose que je me dis, c’est que je ne peux pas rater mon stopping. Après, je n’ai plus réfléchi et voilà, la balle a terminé au fond du but. C’était pas mal… »