Orée-Watducks 5-2
Comme un petit air de fête sanpétrusienne, teintée de bleu… L’évènement de ce dimanche 17 février 2019 sur Woluwe-Saint-Pierre se déroulait à SportCity, transformé le temps d’une belle après-midi, non pas en Golden Palace ou Casino des Sports mais bien en Hockey Village. Tout le monde de la petite balle s’était donné rendez-vous avenue des Grands Prix pour assister à l’attraction du jour : la reprise du championnat DH Messieurs en hockey…
Les hasards du calendrier proposaient ni plus ni moins qu’une très alléchante rencontre entre le club local de l’Orée et l’équipe du Watducks. Il s’agissait assurément de la tête d’affiche de cette dixième journée de compétition entre le deuxième de la poule A et le premier de la poule B.
Et pour l’occasion, c’est toute la commune qui s’habillait de bleu. A commencer par le bourgmestre Benoît Cerexhe et son secrétaire Alexandre Charlier invités à rehausser de leur présence le premier “Blue Business Lunch” organisé de main de maître par la bande à Van Co (lisez Benoît Van Cottem, Geoffroy Walckiers et Didier Vertessen). Il y avait comme un air de fête sanpétrusienne…
Et déjà quelques heures avant le début du match, c’était l’effervescence drève des Brulés. Le club-house de l’Orée avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir tous ses invités ; les Land Rover, Symbio, KBC, Hockey Player, Bathim, People First, Eagle Travel, Verhulst… autour d’un bon repas VIP! Les discussions allaient bon train sur la terrasse pendant que le Chef John, Papa Noël et les Hollywood Bananas s’activaient en coulisses. On parlait bien sûr beaucoup du contexte particulier de la rencontre qualifiée par certains de “derby” ou de “duel fratricide” (au vu du nombre de joueurs qui ont transité par les deux clubs) et rebaptisée par d’autres “La Francilienne” (sorte de clin d’œil à la présence massive de joueurs français sur le terrain ce dimanche).
L’entraîneur, Steve Crauwels, et son capitaine Alex de Paeuw considéraient ce match de reprise comme un “test grandeur nature”, un défi, un challenge face à l’Armada des Colverts (canards au gros cou). Jouer sans complexe et proposer du beau jeu, tel était le mot d’ordre. Histoire de lancer dignement ce second tour! En tout cas voilà un match qui sentait bon la poudre en cette période pré-Carnaval! Il flottait comme un air de printemps. Alors allait-on assister à un beau feu d’artifice? La météo couleur “bleu azur” ou plutôt “bleu royal” incitait à l’optimisme. Et pour rappel, il y a deux ans presque jour pour jour, un certain Orée-Watducks avait déjà tourné à l’avantage de l’équipe locale… La couverture médiatique était aussi à la hauteur de l’évènement. L’agence Belga, BX1, la RTBF, l’Event Team, La Media Team, le fameux binôme Marc Lequint et Marco Le Coquin, les Kings du Kodak plutôt canons et last but not least la SCT (Special Consulting Team) recomposée le temps d’un week-end. Excusez du peu!
Au moment du line-up apparaissaient les Arthur Thieffry, Lee Cole, Viktor Lockwood, Antoine Ferec, Jonathan Beckers, Augustin Raemdonck, Stephen Cole, Loïc Sidler, Charles Masson, Alex de Paeuw, Phil Simar, Facu Callioni, Luca Masso, Max Branicki, Tomi Domene et Nathan Robbrecht.
Les spectateurs venus en nombre pouvaient voir monter sur le terrain nos Hockey Players dans leur belle tenue Adidas, gonflés à bloc et fiers comme… de vrais Coqs Sportifs! Le temps de boucler le “Land Rover Trophy” qui devait amener les participants de la drève des Brulés à l’avenue des Grands Prix… L’horloger Psimar indiquait 15 heures au tableau d’affichage. Le match pouvait commencer. Place au spectacle! Place aux artistes!
L’entame de match, conforme au scénario attendu, était plutôt plaisante. Il n’y avait pas vraiment de round d’observation. Les deux équipes avaient visiblement envie d’en découdre. D’une part, le Watducks tentait de contrôler les débats. De l’autre, l’Orée jouait compacte et procédait par contre-attaques. Après trois tentatives sur PC, l’équipe visiteuse prenait l’avance à la 12e minute. Mais loin d’être abattus, les visités répliquèrent avec quelques belles incursions. Et Pomton! Ouais! A la 17e minute, PC pour l’Orée, suivi d’un stroke. L’artificier local, Tomi Domene gagnait son face à face avec Vanasch, le portier adverse et rétablissait l’égalité.
Dans le deuxième quart-temps, le Watducks accentuait la pression et s’offrait quelques bonnes possibilités mais l’Orée jouait “malin” : avec un jeu simple et direct, la Blue Army profitait de chaque ouverture. C’est ainsi qu’à la 30e minute, suite à un beau travail collectif, les Sanpétrusiens obtenaient un nouveau PC. Et Pomton! De nouveau Tomi Domene, le taureau argentin, allumait le feu. L’Orée passait en tête. L’équipe visitée tenait bon jusqu’à la mi-temps et préservait ce score un peu flatteur mais pas totalement illogique. Le travail de sape des Masson, Callioni, de Paeuw et compagnie s’avérait payant. Encore fallait-il pouvoir tenir sur ce rythme pendant tout le second acte. Mais comme dirait Deloitte, l’assurance tous risques c’est de ne pas reculer mais au contraire de continuer à jouer vers l’avant! Symbio. On sentait que l’exploit était possible… Symbio. Vous avez dit symbio? Oui, il y avait bien symbiose entre les joueurs qui avaient faim, qui avaient une envie énorme et des supporters qui avaient soif de victoires ou de je-ne-sais-quoi… La Blue Army, les Fidèles Boys, l’inoxydable Muppet Show ; tout le monde était bourré… de bonnes intentions. Et heureusement il y avait Menssana et le nouveau food truck pour contenter les affamés et les soiffards. Mens sana in corpore sano, oui!
Le 3e quart-temps commençait sur les chapeaux de roue. On s’attendait à une révolte des Colverts mais c’est tout le contraire qui se produisit. Sous l’impulsion, du trio offensif Callioni-Masson-Domene, les locaux enclenchaient la vitesse supérieure et Luca Masso, à l’image de son illustre grand-père, mettait le grand braquet pour réaliser le break : 3-1! C’était le tournant du match. Le Wat était dans les cordes. Les Oréens avaient encore moultes occasions de tuer le match mais galvaudaient. Qu’à cela ne tienne! Les visiteurs évoluaient sans fil conducteur, sans idée, sans inspiration. Leur jeu s’étant liquéfié au fil du temps. Et dans leur chef, la frustration, les discussions, les grossières fautes finirent par provoquer leur perte. A la 65e, Pomton! Nouveau PC pour l’Orée et devinez qui était encore là pour le transformer? Tomi Domene qui signait par la même occasion un “hat-trick”. Les Ducks étaient KO debout. Et la réduction du score par Charlet n’y changeait rien. Surtout qu’en toute fin de match, Charles Masson, parti dans un raid solitaire (dont il a le secret), ponctuait sa magnifique prestation d’un goal tout en jusqu’au boutisme. 5-2, la messe était dite. Cocoricco. Le jour de gloire est arrivé! Les Héros de L’Orée créent l’exploit de battre “l’épouvantail”! Quelle aura pour le club! Vive la République! Vive l’Orée. Le trouble-fête. Le Giants killer.
Pour la SCT (Special Consulting Team),
Jef Kasak & Kris Van dekleinewyngaart