Orée-Wellington 7-3
Avril 2017 et la “trilogie infernale”… Acte I. Beaucoup d’observateurs avaient pointé dans leur agenda cette date du 2 avril comme une journée importante… et ils ne s’étaient pas trompés! En effet, le calendrier du championnat proposait ni plus ni moins que les retrouvailles entre les deux équipes promues, l’Orée et le Wellington. Deux équipes aux destins si souvent identiques ces dernières années et que tous les supporters oréens voulaient pourtant différents cette saison! Le Wellington, étant déjà mathématiquement condamné, allait-il se déplacer sur nos terres en victime consentante? Ou, au contraire, tenter un dernier baroud d’honneur? Et l’Orée allait-elle assurer définitivement son maintien dès aujourd’hui en renouant avec la victoire? On l’espérait tous du coté sanpétrusien. Que notre Blue Army finisse le job…
Mais trêve de bla-bla, des résultats! Alors venons-en tout de suite aux faits : l’Orée a gagné et l’Antwerp a perdu. Ce qui veut dire? Ce qui veut dire? Que l’Orée est sauvée! Que l’Orée sera encore en DH la saison prochaine! L’Orée a réussi ce qu’aucun promu n’a plus réalisé depuis belle lurette! Oui, c’est un grand OUF de soulagement pour tout le club! Nos pensées vont aux pionniers de cette aventure, les Benoit Wolter et Vincent Magdalijns. A ceux qui ont pris le relais, Didier Vertessen et Benoit Van Cottem. A tout le staff Belle Frankignoulle, Jean-Phil Sabrul, Steve Bratislava, Ju le soigneur, … Aux financiers Walckiers & Brothers qui comptent et recomptent les sous et les sponsors pour la saison prochaine. Et évidemment aux joueurs qui ont assuré sur le terrain (et aussi en-dehors… cfr les quelques plaintes du Fucking Blue Night… mais cela ne nous regarde pas!). Bravo donc à Arnaud Flamand (The Wall), Ignacio Bergner (Nacho), François Fabri (Frans), Romain Delavignette (MegaRom), Quentin Bigaré (Big Foot), Pol Solano (Le Catalan), Cyril Freyling (Sire Baba), Alex de Paeuw (Paouw-TGV), Charles Masson (Karel Ier), Raphaël Robyns (Raf), Emeric t’Serstevens (Eme), Facundo Callioni (Facu), Philippe Simar Junior (Phil ou Neymar Jr), Jérome Dekeyser (DK Jay ou Djé), Marco Moretto (Don Marco ou Borsalino), Nathan Robbrecht (KB-9). Sans oublier Max-CR7 Branicki (le fils du Marabout!), Julien Temmerman (Monsieur Juvamine) et Romain Rousseau (dit Roro).
Le match commencait de la plus belle des manières! Sur la première attaque oréenne, Raf’ notre métronome lançait DK Jay qui d’un flick trouvait Facu dans la profondeur. Notre danseur argentin virevoltait devant son opposant et virevoltait aussi devant le goal pour aller glisser, non pas lui mais la balle proprement fond des filets : 1-0. Après 38 secondes. Du bel ouvrage! C’était bien sûr le scénario idéal. Les Bleus avaient le bon goût d’insister et pendant les cinq premières minutes, les occasions se succédèrent pour nos Boys qui mettaient une belle pression d’entrée de jeu sur leurs adversaires. C’en était presque trop facile à ce moment-là. Au fil du temps, il y eut un certain relâchement dans nos rangs et le Well en profita pour mettre un peu le nez à la fenêtre, sans toutefois parvenir à inquiéter notre arrière-garde. La plus belle occasion échut encore à nos couleurs quand Facu, encore lui, récupéra une balle dans le cercle, temporisa et fit une belle passe en retrait, sans que personne ne puisse la pousser au fond. Le 2e quart-temps vit nos Messieurs (re)-mettre la pression et jouer plus haut. Et dans ce schéma de jeu, Karel Ier s’illustra une première fois à la 22e et puis BIS REPETITA! A la 24e, sur une très belle passe de Nacho en profondeur, il perfora tout l’axe central et alla planter d’un tir croisé le 2e but! Sur une belle offensive partie de la droite, Big Foot dévia en un temps la balle pour Eme qui, tel un “gentil dauphin”, accéléra de quelques battements d’ailes et centra pour Don Marco qui provoqua et obtint la faute dans le cercle : PC à la 29e. Nacho, joueur d’habitude considéré comme “viril mais correct” envoie là un sleep plein centre, la balle passe sous le gardien ou plutôt sur son entrejambe…. et finit sa course dans le goal après avoir été en plein dans le mille! 3-0. Le gardien est touché, blessé même, plus que dans son amour-propre. Le match est arrêté quelques minutes. Décidément!
La fin de la première mi-temps est encore fort animée. Avec tout d’abord cette belle construction amorcée par Rom’ sur la gauche, qui combine avec Charles Masson. Notre Karel déboule sur ce même côté et trouve Alex de Paeuw dans la surface. Et Paouw, d’un beau flat fait 4-0. Comme à la parade! Ensuite le Well parvient quand même à réduire l’écart juste avant la pause sur PC : 4-1.
Au retour des vestiaires, le jeu reprend avec de nouveau une belle pression oréenne. Il y a de belles combinaisons, de belles accélérations et des situations intéressantes devant le goal adverse. Intéressantes voire dangereuses. Notamment ces deux poteaux (Facu 40e et Raf’ 48e) qui sauvent momentanément le keeper visiteur. Le match est très ouvert et assez plaisant malgré ou à cause de quelques déchets techniques et de quelques fautes également. La preuve aussi que le match reste tendu. Cartes vertes pour Facu, Diedrich et Nathan KB-9.
A la 50e, un beau press de DK Jay lui permet de récupérer la balle côté droit, de rentrer dans le cercle et de filer le long de la ligne puis d’adresser une balle en retrait pour Marco Borsalino qui d’une reprise à bout portant fait 5-1. Forts de cette avance, nos Boys entament le dernier quart-temps en toute décontraction. On les sent même nonchalants. Un peu touristes! Ils laissent les Grands Ducs jouer! Il n’en faut pas moins pour que les rayés gris et jaunes reviennent à 5-2 sur PC. Ce qui a quand même le don de réveiller un peu nos Schtroumpfs et les sortir de leur torpeur! Plusieurs belles offensives se succèdent et à la 57e, une ouverture d’Alex Paouw sur la droite vers DK Jay permet à ce dernier de centrer pour Facu qui se fait lui bousculer fautivement au moment d’armer son tir face au but. Stroke avec un grand S! Tant la faute est indiscutable! Et pourtant discutée… Notre artificier de service, Jérôme, en profite pour soigner ses stats et sa pub : 6-2. Vive le sport se dit toute la nouvelle génération!
Arrive alors la 59e minute et sans doute la plus belle action du match. Du milieu de terrain, une magnifique passe croisée de Nacho, le taulier, trouve directement le stick de son compère Facu qui se retourne dans le cercle et arme une reprise instantanée. La balle frappe le montant et claque dans le goal : 7-2. Comme à l’entraînement! Un goal 100% argentin! Ce match assez décousu continue de tenir le nombreux public en haleine. Et jusqu’au bout sera somme toute assez disputé. A la 64e, l’Orée obtient un PC mais la balle est mal bloquée. L’Orée obtient encore l’une ou l’autre occasion par la suite d’alourdir le score. Mais c’est finalement le Well qui le réduira sur un nouveau PC, leur 3e pour autant de buts en leur faveur : 7-3.
Nous aurons finalement assisté à un drôle de match avec un festival offensif. C’était du beau hockey par moments mais jamais du grand hockey! Mais l’essentiel, au-delà de la manière, c’était bien sûr le résultat. L’Orée peut désormais voir la vie en bleu. On est schtroumpfement bien ce soir! De manière plus que symbolique, nous aurons fait un 6/6 contre le Well et un 6/6 contre l’Antwerp, les deux descendants mais nous aurons aussi pris des points contre la plupart des équipes (excepté le Léo et le Racing) et quand même réalisé quelques perf’ contre le Wat’, le Daring et le Dragons (tout cela à domicile, faut-il le rappeler?). Bref, nous méritons notre place en DH. Nous méritons de rester parmi l’élite. Suite au prochain numéro… Acte II : Orée – Braxgata. Le dimanche 9 avril. Acte II d’une trilogie, plus si infernale que ça.
Votre rédacteur en chef, Kris-Toffer Van den Kleinewyngaard