Rasante-Orée 3-2, résumé et réactions

Une première défaite, aucun pc et une carte rouge, voilà en quelques mots le synopsis de cette rencontre perdue par l’Orée ce dimanche sur le terrain de la Rasante. Sans Facu Callioni, toujours retenu en équipe nationale argentine, les Bleus entamaient pourtant cette partie avec sérieux et application. Et après un round d’observation d’une dizaine de minutes, Jérémy Bourg déviait dans le cercle une balle d’Emeric t’Serstevens pour ouvrir le score. 0-1. On l’ignorait évidemment à ce moment-là, mais le quart d’heure qui suivait allait être – et de loin! – le meilleur moment de ce match pour les joueurs de Marcelo Orlando…

A la 14ème minute, lancé en profondeur, Florian Scopelitis tergiversait face au gardien adverse et loupait l’occasion de doubler la mise. 2’ plus tard, et après un beau mouvement initié par Maxi Garreta, c’est Luca Masso qui voyait sa déviation repoussée. Pour ce qui concerne l’Orée en première mi-temps, vous pouvez tirer un trait, plus rien à voir. Nada! Pour ce qui est de la Rasante, pas grand-chose non plus à se mettre sous la dent, si ce n’est à la 27ème un envoi dans le cercle malencontreusement dévié par un stick oréen au fond du but de Remy Perez. 1-1.

On se dit alors que tout va aller mieux en deuxième période, que les meilleures occasions ont été jusqu’à présent pour l’Orée, que le but de la Rasante a été chanceux, qu’on va bien réussir à obtenir l’un ou l’autre pc et que Marcelo Orlando va remettre les pendules à l’heure pendant la pause. En fait, aucun supporter oréen ne doute d’une nouvelle victoire à venir… D’autant que la première occasion franche est pour Emeric t’Serstevens qui évite deux adversaires mais décroise un peu trop son tir au but. Et puis, ce sont les verts qui se mettent à bien jouer. Plus volontaires, plus incisifs, plus présents, les joueurs de la Rasante passent en mode domination. Autour du terrain, on ne s’en inquiète pas encore trop car, à la 48ème, Florian Scopelitis conclut victorieusement une nouvelle et belle percée d’Emeric t’Serstevens. 1-2. Las! 2 minutes plus tard, une perte de balle dans l’axe permet à la Rasante de placer une contre-attaque victorieuse. 2-2. Difficile d’écrire que cette égalisation était imméritée… Une occasion pour l’Orée plus tard, c’est la Rasante qui construit rapidement sur la gauche et inscrit – comme à l’entraînement, s’il-vous-plaît! – un nouveau but. 3-2.

Le temps passe, on se dit qu’on ne ramènera sans doute pas les 3 points de la victoire mais qu’on va sûrement égaliser. Il suffirait enfin d’un tout petit pc… Eh bien non, à 3 minutes du terme, Nacho Bergner conteste une décision arbitrale et ne peut retenir un juron malheureux dans sa langue maternelle. Se sentant insulté, l’arbitre n’hésite pas et sort le rouge. Loin de nous l’idée de vouloir excuser le moindre écart de langage sur un terrain de sport ou de philosopher sur certaines nuances linguistiques, mais on doit bien reconnaître que certains gros mots francophones passent sans doute parfois un peu mieux au sein du corps arbitral…

Au final, l’Orée perd ses premiers points après une série de six victoires consécutives mais reste néanmoins en tête du classement de cette division 1.

Prochaine rencontre : Dimanche 27 octobre à 15h30 à domicile face au Saint-Georges.

Thierry De Bock

Marcelo Orlando (T1)

« J’avais bien insisté au briefing sur le fait que rien n’est jamais acquis et je pense que mes joueurs l’ont pris un peu de haut. C’est un off-day, tous les joueurs étaient en dessous de leur niveau : beaucoup de pertes de balle, peu de création. En première mi-temps, on pénètre une quinzaine de fois dans le cercle et pas un pc… Les joueurs adverses étaient plus volontaires et ont mérité les 3 points. Et puis la très mauvaise nouvelle, c’est la carte rouge de Nacho. C’est même pire que la défaite aujourd’hui parce que c’est un joueur indispensable, au niveau des pc et de notre ligne défensive. J’espère qu’il n’aura qu’un seul match de suspension. Maintenant, un off-day ça arrive à toutes les grandes équipes et je souhaite que cela apprenne à mes joueurs à réfléchir et à être plus humbles sur un terrain. »

Maxi Garreta (Cap.)

« On a tout fait pour perdre, on a très très mal joué. Lorsqu’on a eu des occasions, on ne les a pas mises au fond et aujourd’hui ça se paye cash. On n’a tout simplement pas été à notre niveau habituel. Et puis, on ne se crée pas un seul pc de toute la partie alors que c’est une de nos armes. On n’a pas réussi à être efficace dans le cercle et c’est ce qui nous coûte cher. »

Raphaël Robyns

« On était dans une bonne dynamique et on s’était bien entraîné cette semaine et je crois qu’on l’a pris un peu de haut. On a joué sans tête et ils ont été clairement plus malins que nous sur le terrain. On n’a pas fermé les espaces, on n’a pas été bon en marquage, notamment dans le milieu et au final, le résultat est là. C’est dommage mais je crois que ça va nous pousser à bosser d’autant plus et à corriger cela très rapidement. »