Victime de son succès, le hockey se retrouve à l’étroit dans la capitale

Les bonnes performances de nos équipes nationales ont mis le hockey sur le devant de la scène. Florence Hainaut, journaliste à la RTBF, s’est penchée sur la problématique récurrente des infrastructures à Bruxelles dans un entretien avec Pierre Lambaux, notre secrétaire Hockey. Retrouvez l’article dans son intégralité sur les pages infos de RTBF.be.


Un sport fair play, une équipe nationale qui brille, des médias qui s’y intéressent… Résultat : en 5 ans, le nombre de membres dans les clubs de hockey belges a doublé. Au point qu’à Bruxelles, les clubs explosent (ndlr : on en compte une quinzaine). “Le gros problème, ce sont les installations, déclare Jérôme Robyns (coordinateur sportif à la ligue francophone de hockey). Le hockey est à l’étroit. Il n’y a pas assez de terrains. Tous les clubs ont des demandes d’affiliation. Mais les nouveaux membres sont placés sur liste d’attente (ou tout simplement refusés) parce qu’on manque de terrains.”

A Bruxelles, le m² est cher et se fait rare. Beaucoup de clubs n’ont pas les moyens d’investir et se débrouillent, tant bien que mal. “Cela a comme conséquence qu’on est obligé de limiter le nombre de membres et de mettre plusieurs équipes sur un même terrain, sur une même plage horaire, explique Pierre Lambaut (secrétaire du club de l’Orée à Woluwe-Saint-Pierre). On s’est déjà retrouvé à 8 équipes s’entraînant sur un même terrain.

Des terrains saucissonnés, des entrainements qui ne se font pas dans les conditions d’un match… Plusieurs clubs ont demandé de l’aide aux pouvoirs publics.

A Woluwé Saint-Pierre, deux terrains de foot peu utilisés pourraient devenir des terrains de hockey. Mais si l’emplacement potentiel existe, reste à financer les infrastructures : il faut compter entre 5 et 600 000 euros. A charge de qui ? Les autorités communales et le club sont en train d’en débattre. La commune voudrait récupérer ces deux terrains, qui appartiennent toujours au fédéral (qui doit à son tour les transférer à la Région bruxelloise…). Mais avant de pouvoir négocier avec les autorités régionales, la commune va devoir prendre son mal en patience…

Florence Hainaut